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Manifestation le 22/01/2014

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FLASH INFO : MANIFESTATION LE 18/05/2016, VENEZ NOMBREUX

jeudi 12 décembre 2013

Un code de déontologie pour la police et la gendarmerie



Policiers et gendarmes auront, dès le 1er janvier 2014, un même code de déontologie. Le texte fixe des pratiques, contestées par certains syndicats. Une manif aura lieu à Rouen...

À partir du 1er janvier 2014, un nouveau code de déontologie sera applicable pour les policiers et les gendarmes. Ce n’est pas la réunion des deux entités sous la même tutelle, du ministère de l’Intérieur, depuis maintenant des années, qui fait réagir la police, mais bel et bien ce texte, qui fixe des pratiques contestées par certains syndicats, dont Unité SGP Police – Force ouvrière
Nous appelons à la manifestation le 22 janvier, à Rouen, devant l’hôtel de police. Ce code arrive avec une palanquée de mesures, à charge contre la profession », tempête Frédéric Desguerre, secrétaire zonal adjoint de la structure.

« Le contrôle ne se fonde sur aucune caractéristique physique…»


Ce texte est inscrit dans le « Code de la sécurité intérieure » paru vendredi 6 décembre 2013 au Journal officiel, rappelle leparisien.fr. « Ce texte rassemble les deux forces de sécurité intérieure autour de valeurs communes dans l’accomplissement de leurs missions au service de la population, tout en respectant la culture professionnelle qui leur est propre », explique le ministère de l’Intérieur.
Les 33 articles fixent « les repères essentiels des policiers et des gendarmes sur leurs obligations et leur cadre d’action : discrétion, probité, discernement, impartialité ». Des dispositions encadrent, par exemple, certaines pratiques utilisées lors des contrôles d’identité : « Le contrôle ne se fonde sur aucune caractéristique physique ou aucun signe distinctif pour déterminer les personnes à contrôler, sauf s’il dispose d’un signalement précis motivant le contrôle », précise le code.

Ils se sentent de plus en plus « fliqués »


Soit. Mais qu’en est-il de la relation avec la population ? Une « enquête de satisfaction », nationale, a été lancée en septembre 2013 par la police dans plusieurs régions et notamment en Seine-Maritime. Si les résultats doivent être traités en interne, les syndicats, eux, n’hésiteront pas à prendre la parole en public. Et surtout pour faire retirer cette nouvelle mesure du port du matricule sur l’uniforme.

À Rouen, Frédéric Desguerre s’indigne : « Lorsqu’il pense être victime de violences de la part d’un policier, le lambda peut lui-même saisir l’IGPN (l’Inspection générale de la police nationale, soit la police des polices). Il y a des instances, pour cela. Et ce matricule est déjà apposé sur les PV. Je ne comprends pas. Nous sommes hyper fliqués et cela, alors que les auteurs d’outrages et/ou de rébellion ne sont jamais ou peu sanctionnés ». Le syndicaliste demande franchement : « Ne vaut-il pas mieux faire son travail au risque de se tromper parfois plutôt que de laisser faire ? ».

La goutte de trop ?


Le code de déontologie prévoit aussi d’encadrer la pratique de la palpation de sécurité, « réservée aux cas pour lesquels policiers et gendarmes la considèrent nécessaire à la garantie de leur sécurité ou celle d’autrui ». Elle doit être « pratiquée à l’abri du regard du public » chaque fois que c’est possible, précise le texte.
Le mal-être des gardiens de la paix est grand. Il le serait d’autant plus qu’aujourd’hui, l’entrée en vigueur de ce code représenterait sans doute la goutte de trop qui s’ajoute à « une accumulation de mesures dédiées à la surveillance de la police » et qui prendraient la tournure de sortes de petites « réformes éléctorales ». Plus politiciennes qu’efficaces, donc, d’après Unité SGP Police – Force ouvrière.
76actu
a tenté de joindre d’autres syndicats de police vendredi 6 décembre 2013 à l’occasion de la publication de ce texte au Journal officiel, en vain.

source : Actu76 (06 décembre 2013)

Le 22 janvier 2013 rassemblement devant la DDSP 76


Baisse de l'ISSP pour les élèves Gardiens de la Paix : un non unanime


mercredi 16 octobre 2013

DECLARATION PREALABLE A LA C.A.P.I HAUTE NORMANDIE DU 16 OCTOBRE 2013


Madame le Préfet, Monsieur le Secrétaire Général, Messieurs les Directeurs, Mesdames et Messieurs les représentants du personnel de cette CAPI Haute Normandie,

Une fois de plus, la Police Nationale est en deuil.
Une fois de plus, nous sommes sortis sur les places d’arme faire une minute de recueillement et une fois de plus nous retournerons à nos occupations, retrouver nos soucis et essayer d’accomplir notre devoir le vague à l’âme. Mais cela passera une fois de plus, en attendant la prochaine fois.

Mais jusqu’où irons-nous ?

Nous tombons les uns derrière les autres. Certains se relèvent, mais les moins chanceux sont nommés Officiers, Commissaires à titre posthume.

Et malgré tout cela, les Policiers sont montrés du doigt. Pas un repas, pas une réunion où le flicard se fait prendre à partie.
Les enfants inscrivent « fonctionnaire » dans la case profession des parents cachant ainsi le véritable métier du père ou de la mère.

Aujourd’hui on nous stigmatise. Etre Policier est presque honteux. Mais même de cela le Policier s’en accommode.

Ce que le Policier ne peut plus supporter, c’est  la pression qui vient de l’intérieur de la « Maison ». Nous ne sommes plus considérés comme des êtres humains, mais comme des chiffres, des outils de statistiques.

Nous sommes des outils de rendement.

Soyons rentables, devenons les rouages d’une machine à faire baisser le sentiment d’insécurité à travers des taux, des pourcentages dont on pourrait s’interroger sur la fiabilité.

Mais le plus grave c’est qu’à notre demande de gestion de l’Humain, notre institution nous répond IRAS, TEP, OCVR, OTV et autres acronymes.

Pour preuve, lors de la CAPI du 12 septembre 2013, notre syndicat défendait seul le cas d’une permutation entre un policier rouennais et un de Val de Reuil. Deux excellents fonctionnaires aux dires de leurs chefs de service respectifs. Mais la situation personnelle des collègues, pourtant lourde, ne pesait rien devant les considérations retenues pour refuser cette permutation par l’administration locale.

Aux problèmes familiaux ou financiers, garde d’enfants, divorce, mi-temps, mise en disponibilité, mal-être on nous rétorque baisse des effectifs, devoirs du Policier, RGEPN, IGOT, taux de présence sur la voie publique, pourcentage d’absences.
Aujourd’hui, l’administration et nos collègues par notre intermédiaire ne parlent plus le même langage. Une grande maison, deux univers de plus en plus opposés.

Comment supporter plus longtemps une telle situation qui se dégrade de jour en jour sans réagir ? C’est tout simplement impossible.  Il est important que nous recentrions l’Humain au cœur du dialogue.

L’administration restera-t-elle encore longtemps sourde devant la multiplication des actions menées ou à venir partout en France ? L’avenir nous le dira. Soyons optimistes.

Même si quelques Officiers ou Commissaires tentent par des initiatives malheureuses de contrecarrer ces actions revendicatives, cela ne fait qu’attiser le feu qui couve. La colère est là, la lassitude aussi.

Avancement bloqué, mutation et permutation au compte-goutte, recrutement en berne, et maintenant perte de l’ISSP pour les élèves de tout corps ! Peu importe, on décalera vos horaires, on vous refusera vos congés, on vous obligera à faire plus dans des budgets encore plus contraints.

Besoin de reconnaissance, de soutien, on vous collera un numéro de matricule, on facilitera la délation de faits bien souvent imaginaires via une plateforme internet.

Les sanctions tombent bien souvent, lourdes. Les actes de bravoure et de dévouement ne sont eux pas reconnus à leur juste valeur pour des considérations financières.

La fin de la politique du chiffre ne reste qu’un leurre.

Oui la base en a gros sur le cœur et elle gronde.

Les représentants d’Unité SGP Police de Haute-Normandie ont été élus pour défendre les droits des Policiers mais aussi pour vous faire remonter l’état d’esprit de vos troupes.

Et bien ce moral est tel que nous vous l’avons décrit dans cette déclaration préalable.



Les représentants du personnel d’Unité SGP Police de Haute-Normandie