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Manifestation le 22/01/2014

Manifestation le 22/01/2014
FLASH INFO : MANIFESTATION LE 18/05/2016, VENEZ NOMBREUX

jeudi 30 janvier 2014

Discours tenu le 22 janvier 2014 lors du rassemblement devant la DDSP 76

Mes chers collègues.
En préambule de mon intervention je tiens à remercier au nom d’UNITE SGP Force Ouvrière chacune et chacun d’entre vous de votre présence ici ce midi. 
Je souligne tout particulièrement le soutien bienvenu de l’Union Départementale Force Ouvrière représentée ici par Gérard THERIN et son adjoint et du soutien indéfectible de notre confédération Force Ouvrière.
Pester au fond de son bureau, mener la révolution dans les couloirs ou plus tristement faire comme les oiseaux et se cacher pour mourir, tout cela n’amène à rien.
Nous sommes ici pour exprimer avec force notre ras le bol, notre colère, notre envie de changement car c’est bel est bien le jour premier d’une nouvelle forme de contestation qui s’écrit aujourd’hui !
La population ne peut plus en ignorer les motifs profonds car c’est elle qui en subira à terme les conséquences.
Notre administration accumule les brimades et les mesures à l’encontre du Policier. Mais l’autorité n’est pas l’autoritarisme ! Il est intolérable que certains Officiers et Commissaires nous musèlent  dans l’unique objectif de percevoir une prime….
Sans la troupe, sans cette base que ces tristes sires méprisent, ils ne sont rien !
En manageant les policiers de la base que nous représentons ils oublient parfois que c’est à des êtres humains qu’ils ont à faire ! Notre discernement, notre sensibilité, nos émotions, nos vies personnelles ne peuvent et ne doivent pas être sacrifiés pour leur permettre d’exister sur un plan statistique.  C’est très solennellement que je demande aux officiers et commissaires de bonne volonté, et c’est la majorité d’entre eux, de se rallier à notre mouvement et à rejoindre notre socle de revendications. 
Halte aux rappels en pagaille, aux décalages inopinés ! Stop à cette pression qui traumatise nos collègues. Il est intolérable que le policier puisse appréhender aussi bien lorsqu’il intervient sur la voie publique que quand il est confronté à sa hiérarchie ! 
Il y en a assez je vous le dis !!!!!
Comme l’équipe de France de football notre administration est passée en force pour nous trainer à RIO.
Comment imaginer que c’est en nous imposant ce port de matricule que nous allons rapprocher la Police de la Population ? 
Le week-end dernier un rapport HONTEUX de l’Inspection Générale de l’Administration désignait une fois de plus les policiers en remettant en question le droit à la protection fonctionnelle de nos collègues. En d’autres mots, ce rapport laissait entendre que les policiers multipliaient les procédures d’outrages et de rebellions afin d’arrondir leurs fins de mois… Ceci est intolérable ! Nous ne pouvons laisser le doute s’immiscer. Le policier de la République DOIT être protégé et l’administration a le DEVOIR de lui fournir les moyens relatifs à cette protection…..
Nous ne tolérons plus d’être à la fois le bouc-émissaire, la cause de tous les maux de la société et en même temps le dernier rempart à la chienlit et aux dérives sociétales de tous ordres.
Notre professionnalisme et notre devoir de réserve ne sauraient être les prétextes pour transformer le policier de la République en petit soldat obéissant, dépourvu de discernement et avec une marge de manœuvre dans son action restreinte voir inexistante. Nous acceptons volontiers d’être commandés mais jamais infantilisés ni tyrannisés. Chers collègues je vous réaffirme comme nous l’avons tous appris dans les écoles de Police que vous êtes seuls juges de votre action sur la voie publique.
Halte à cette pression du chiffre, de l’interpellation à l’arrache pour atteindre ce « quota », ce nombre qui devient une vraie religion pour les statisticiens qui nous gèrent.
Halte à la baisse des effectifs, halte aux patrouilles à deux policiers, halte au gel du point d’indice, halte au pourboire pour payer les heures de nuit à 0,87 centimes de l’heure, stop stop stop !
Aujourd’hui votre mobilisation massive est la preuve du mandat que vous nous renouvelez pour servir vos intérêts. Avec vous et grâce à ce mouvement de fond nous allons porter votre voix. Nous comptons sur chacun d’entre vous pour suivre les mots d’ordres qui vont être lancés dans les prochaines semaines par UNITE SGP Police Force Ouvrière. Notre mobilisation doit encore s’amplifier. Expliquez, faîtes œuvre de pédagogie dans vos services pour relayer notre message. Nous avons besoin de vous, pour vous…….
Mes chers collègues pour UNITE SGP Force Ouvrière c’est comme je vous le disais le jour premier d’un nouveau mode de contestation qui s’ouvre.
Nous n’accepterons, je n’accepterai jamais de me résigner et de vous voir accepter l’inacceptable. 

UNITE SGP POLICE
Force Ouvrière
 Haute Normandie

vendredi 24 janvier 2014

Le vent de la Colère - Action du 22 janvier 2014










































Partout en France, des milliers de policiers ont manifesté pour dénoncer des effectifs et des moyens matériels en berne, la stigmatisation de leur profession...

mercredi 22 janvier 2014

Communiqué de presse du Bureau National suite aux rassemblements du 22 janvier 2014


Une mobilisation nationale réussie ! Merci à tous !

Le Havre (76) : Soixante-dix policiers manifestent devant le commissariat central

Dans le cadre d’un mouvement national à l’appel du syndicat Unité SGP Police Force ouvrière, environ 70 policiers ont manifesté ce midi, entre 12 h et 12 h 10, devant le commissariat central du Havre, boulevard de Strasbourg. Le port du matricule, la dégradation des conditions de travail, la pression hiérarchique, la politique du chiffre ou le gel du point d’indice sont au cœur des revendications. Les manifestants, qui ne pouvait ni se rassembler sur leur temps de travail, ni en tenue professionnelle, ont écouté le discours assez offensif d’un représentant syndical. « Sans drapeau, c’est une manifestation de la police, pour la police. Mais l’ensemble des syndicats est là », soulignait des syndicalistes.


source : Paris Normandie (22 janvier 2014)

Tribune de Frédéric DESGUERRE dans le Paris Normandie du 22 janvier 2014

lundi 20 janvier 2014

Matricule et « flicage » : des policiers vont manifester leur ras-le-bol à Rouen

Face à un code de déontologie qui les "flique" davantage et un récent rapport qui épingle leur utilisation du système d'indemnisation en cas d'outrage, des policiers manifestent.

Malaise, dans la police nationale. Après la parution, le 1 janvier 2014, du nouveau code de déontologie qui oblige notamment tous les fonctionnaires à porter leur matricule sur l’uniforme, voici un rapport de l’Inspection générale de l’administration (Iga) qui leur reproche d’abuser de l’argent public. La coupe est pleine, pour l’un des syndicats de la profession :


« La manifestation qui était programmée mercredi 22 janvier à Rouen est maintenue, plus que jamais ! », soutient Frédéric Desguerre, secrétaire zonal adjoint d’Unité SGP Police – Force Ouvrière. Le ton est donné : il va barder. »


« Nous sommes hyper fliqués »


Déjà, pour le responsable, le port du matricule était la goutte de trop. « Lorsqu’il pense être victime de violences de la part d’un policier, le lambda peut lui-même saisir l’IGPN (l’Inspection générale de la police nationale, soit la police des polices). Il y a des instances, pour cela. Et ce matricule est déjà apposé sur les PV. Je ne comprends pas. Nous sommes hyper fliqués et cela, alors que les auteurs d’outrages et/ou de rébellion ne sont jamais ou peu sanctionnés », s’indignait Frédéric Desguerre en décembre 2013, sur 76actu . Les outrages, justement…


Dans un rapport qu’elle a remis à la mi-janvier au ministère de l’Intérieur, l’Inspection générale de l’administration « épingle sobrement mais sûrement l’utilisation par certains policiers du système d’indemnisation auquel ils ont droit lorsqu’ils sont victimes d’outrages ou d’insultes », écrivent nos confrères du Parisien

Rassemblement mercredi 22 janvier devant l’Hôtel de police de Rouen


En 2012, cette « protection fonctionnelle » des policiers (frais d’avocat, dommages et intérêts lorsque l’auteur des outrages ou insultes n’est pas solvable) a généré 13,2 millions d’euros de dépenses. Et le système est en partie financé sur les deniers publics…

« C’est scandaleux », s’insurge le responsable d’Unité SGP Police- Force Ouvrière, à Rouen. « À aucun moment, les fonctionnaires ne cherchent à arrondir leurs fins de mois ! Et nous en laissons beaucoup de côté, de ces procédures ! D’une part, nous ne portons plainte que lorsque ces outrages sont suivis de violences. D’autre part, comme, souvent, les suspects ne sont pas solvables, nous entrons dans une longue procédure, à l’issue de laquelle il ne reste que quelques euros ! »


Pour Frédéric Desguerre, la police nationale, « c’est 17% de la fonction publique et 50% des sanctions qui sont prises par l’État », assure-t-il. Et cette incompréhension, il compte bien la pointer du doigt mercredi 22 janvier, dès 13h, devant le commissariat central de Rouen, siège de la Direction départementale de la Sécurité publique de Seine-Maritime.


source : Actu 76 (20 janvier 2014)

vendredi 17 janvier 2014

Rapport de l'Inspection Générale de l'Administration : des propositions scandaleuses

L'article 11 de la Loi du 13 juillet 1983 en son article 11, troisième 
alinéa, dispose que :

«La collectivité publique est tenue de protéger les fonctionnaires 
contre les menaces, violences, voies de fait, injures, diffamations ou 
outrages dont ils pourraient être victimes à l'occasion de leurs 
fonctions, et de réparer, le cas échéant, le préjudice qui en est 
résulté. »

Les policiers ont donc droit à cette protection fonctionnelle

Et pourtant l'IGA voudrait remettre en cause pour les seuls fonctionnaires de Police ce droit !





Trop, c'est trop ! 

Mobilisation le 22 janvier 2014 devant la DDSP à ROUEN

Dates prévisionnelles des CAPN 2014