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Manifestation le 22/01/2014

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lundi 20 janvier 2014

Matricule et « flicage » : des policiers vont manifester leur ras-le-bol à Rouen

Face à un code de déontologie qui les "flique" davantage et un récent rapport qui épingle leur utilisation du système d'indemnisation en cas d'outrage, des policiers manifestent.

Malaise, dans la police nationale. Après la parution, le 1 janvier 2014, du nouveau code de déontologie qui oblige notamment tous les fonctionnaires à porter leur matricule sur l’uniforme, voici un rapport de l’Inspection générale de l’administration (Iga) qui leur reproche d’abuser de l’argent public. La coupe est pleine, pour l’un des syndicats de la profession :


« La manifestation qui était programmée mercredi 22 janvier à Rouen est maintenue, plus que jamais ! », soutient Frédéric Desguerre, secrétaire zonal adjoint d’Unité SGP Police – Force Ouvrière. Le ton est donné : il va barder. »


« Nous sommes hyper fliqués »


Déjà, pour le responsable, le port du matricule était la goutte de trop. « Lorsqu’il pense être victime de violences de la part d’un policier, le lambda peut lui-même saisir l’IGPN (l’Inspection générale de la police nationale, soit la police des polices). Il y a des instances, pour cela. Et ce matricule est déjà apposé sur les PV. Je ne comprends pas. Nous sommes hyper fliqués et cela, alors que les auteurs d’outrages et/ou de rébellion ne sont jamais ou peu sanctionnés », s’indignait Frédéric Desguerre en décembre 2013, sur 76actu . Les outrages, justement…


Dans un rapport qu’elle a remis à la mi-janvier au ministère de l’Intérieur, l’Inspection générale de l’administration « épingle sobrement mais sûrement l’utilisation par certains policiers du système d’indemnisation auquel ils ont droit lorsqu’ils sont victimes d’outrages ou d’insultes », écrivent nos confrères du Parisien

Rassemblement mercredi 22 janvier devant l’Hôtel de police de Rouen


En 2012, cette « protection fonctionnelle » des policiers (frais d’avocat, dommages et intérêts lorsque l’auteur des outrages ou insultes n’est pas solvable) a généré 13,2 millions d’euros de dépenses. Et le système est en partie financé sur les deniers publics…

« C’est scandaleux », s’insurge le responsable d’Unité SGP Police- Force Ouvrière, à Rouen. « À aucun moment, les fonctionnaires ne cherchent à arrondir leurs fins de mois ! Et nous en laissons beaucoup de côté, de ces procédures ! D’une part, nous ne portons plainte que lorsque ces outrages sont suivis de violences. D’autre part, comme, souvent, les suspects ne sont pas solvables, nous entrons dans une longue procédure, à l’issue de laquelle il ne reste que quelques euros ! »


Pour Frédéric Desguerre, la police nationale, « c’est 17% de la fonction publique et 50% des sanctions qui sont prises par l’État », assure-t-il. Et cette incompréhension, il compte bien la pointer du doigt mercredi 22 janvier, dès 13h, devant le commissariat central de Rouen, siège de la Direction départementale de la Sécurité publique de Seine-Maritime.


source : Actu 76 (20 janvier 2014)

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